




Hôtellerie-restauration – Situation des affaires
Trimestriel de janvier 2023 – Signaux positifs en vue d’un retour à la normale espéré pour 2023
02.03.23 – Au cours des mois de juillet à septembre 2022, le secteur de l’hôtellerie et de la restauration a pleinement profité d’une météo estivale exceptionnelle ainsi que de la levée générale des restrictions sanitaires. Interrogés début octobre dans le cadre de l’enquête conjoncturelle, les hôteliers et restaurateurs vaudois sont 57 % à annoncer un chiffre d’affaires en hausse par rapport à l’an dernier. Au cours des mois d’octobre à décembre 2022, le secteur de l’hôtellerie et de la restauration a bénéficié d’une météo particulièrement ensoleillée et d’une situation sanitaire stable, dans un contexte qui reste toutefois marqué par la hausse des prix des matières premières et de l’énergie. Interrogés début janvier dans le cadre de l’enquête conjoncturelle, les hôteliers et restaurateurs vaudois sont trois fois plus nombreux (53 % d’entre eux) à annoncer un chiffre d’affaires trimestriel en hausse plutôt qu’en recul (17 %) par rapport à l’an dernier.
Rassurés par l’éloignement du risque de pénurie d’énergie, les établissements interrogés se montrent optimistes pour le 1er trimestre 2023, avec 42 % d’entre eux qui anticipent une progression du volume de leur activité et seulement 15 % un repli. Les perspectives pour le début de l’été sont également au beau fixe et la moitié des répondants envisagent d’augmenter leurs prix de vente.
Les hôteliers vaudois ont profité d’une fréquentation en hausse au 4e trimestre 2022, générant un chiffre d’affaires supérieur à l’an dernier pour 83 % des répondants. Le 1er trimestre 2023 devrait confirmer cette dynamique positive : aussi bien les touristes indigènes qu’étrangers sont attendus plus nombreux qu’en 2022.
Les résultats du 4e trimestre sont également positifs dans la restauration, où les établissements interrogés ont vu leur chiffre d’affaires progresser et leur bénéfice se stabiliser. Cette situation favorable devrait se maintenir à un horizon de six mois, malgré le contexte tendu lié à la hausse des coûts.